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 Le Miel et des Abeilles d’Iran

Le Miel et des Abeilles d’Iran

«Et voilà ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que les hommes font, puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour les gens qui réfléchissent».

‫قال الله تعالى: « يخرج من بطونها شراب مختلف ألوانه فيه شفاء للناس إن في ذلك لآية لقوم يتفكرون ».

Intitulée “Les abeilles”, cette célèbre sourate coranique introduit d’emblée à la complexité symbolique du miel. A la fois bienfait divin et garant d’une promesse de guérison dans l’au delà, l’intérêt de cet ingrédient fondamental de la cuisine n’est pas seulement gustatif: il constitue un élément fondateur de la culture et de la diversité des paysages iraniens. En ce mois de mai, où du Nord au Sud, du pays, la terre se couvre de fleurs, Orient-Héritage fait le point sur ce précieux élément du patrimoine en compagnie d’un de ses plus grands spécialistes, Monsieur Resa  Shahrouzi. Il s’avère en effet qu’en matière de préservation de l’environnement, les apiculteurs iraniens pourraient bien avoir quelque chose de nouveau à nous apprendre…Le miel et les abeilles d’Iran

 

Une tradition agricole pluri millénaire

Au Sud-Est de l’Iran, plusieurs sites archéologiques attestent encore de l’intérêt précoce que le peuple iranien porta très tôt aux abeilles. Dans un article récent consacré aux dattes de Bam, nous précisions déjà que 5000 ans avant J.C., les arboriculteurs du Sud et de l’Est du pays avaient découvert le rôle qu’elles jouèrent dans la pollinisation des palmiers dattiers. Dans cette région désertique, cette connaissance contribua à faire de l’apiculture un double atout: nourrissant à la fois la population et fournissant une ombre bienvenue aux bêtes et aux hommes, elle offrit  à ces derniers des matériaux de construction durables.

Comme toutes les civilisations agricoles, les anciens perses découvrirent aussi de bonne heure les vertus du miel produit par les abeilles sauvages. Son goût ainsi que ses qualités et ses usages tant alimentaires que médicinaux le firent rechercher comme un aliment de première nécessité: on trouve d’ailleurs mention de cette apiculture des origines dans le Shâhnâmeh.

Les hommes partaient alors à la recherche de ces essaims sauvages qui entreposaient leur butin dans de vieux arbres, au creux des rochers, ou tout simplement au fond des cavernes, mais ce type de récolte primitive restait dangereux à cause du risque de piqûres lors du prélèvement.

Au fil des siècles, à force d’observer le mode de vie de l’apis mellifica, les populations apprirent donc non seulement à prélever plus rationnellement tant le miel que la cire, mais à domestiquer suffisamment les colonies pour les transporter d’un endroit à un autre et les installer dans ce qui devinrent ainsi au fil des siècles ces ruchers traditionnels dont plusieurs  types ont perduré jusqu’à aujourd’hui.

Il en existe en Iran trois grands types: les ruchers en poterie d’argile, les ruchers en bois creusés dans des troncs d’arbre et les ruchers en vannerie.

 

Les ruchers en poterie d’argile

Très proches de l’habitat naturel des insectes, ces ruches ont une forme cylindrique et mesurent un mètre de long. Réalisées avec la terre locale, elles sont confectionnées au tour puis cuites au four pour les solidifier comme toutes les poteries. On les exploite couchées à l’horizontale.

Il existe également des ruches en poterie en forme de bottes de paille, comme on le voit sur le document ci-dessous.

Collections de Ruches traditionnels Iraniens

Les ruches de terre en tronc d’arbre ressemblent à celles qui existent également sous nos latitudes. Le bois employé pour les réaliser est généralement celui du saule. Le tronc est évidé et fermé à ses deux extrémités par une planche également en bois. Des trous sont pratiqués sur les côtés pour l’envol des insectes et l’aération de la ruche.

Les ruches en vannerie

Elles sont également réalisées en bois de saule et recouvertes de bouse de vache afin d’en assurer l’étanchéité.

Rucher traditionnel en vannerie en Iran

Selon la région, la nature du sol ainsi que l’environnement végétal, les apiculteurs recouraient à l’une ou l’autre de ces méthodes.

Au cours du vingtième siècle d’autres types de ruches sont peu à peu apparues. On les appela “modernes” car elle étaient nettement plus techniques et produites de manière plus industrielle. Ainsi les ruches dites “Dadant “ou encore “Langstroth’ , toutes deux en bois et en métal.

Les ruches Dadant comportent des cadres standards dont le nombre peut varier entre 7 et 12. Dans le corps de ce type de ruche, on loge jusqu’à 70 000 individus, chaque cadre comportant 7200 alvéoles. Dans les régions montagneuses, les ruches à 12 cadres, permettent de stocker plus de miel.

A la différence des ruches traditionnelles qui ne fournissaient que de simples enveloppes pour les colonies d’abeilles mais en interdisaient toute gestion rigoureuse, ces nouvelles ruches ont des cadres mobiles. Lors de la récolte, cette amélioration permet sans en perdre de râcler le miel des rayons tout en évitant de faire tomber les reines par terre.

Autrefois, les abeilles étiraient elles-mêmes leurs alvéoles à partir de barrettes, ce qui obligeait la colonie à s’accroitre verticalement du bas vers le haut de la colonie, sans pouvoir ni se diviser ni créer de nouveaux essaims.

Ruchers Modernes en Iran dites “Dadant “ou encore “Langstroth’ , toutes deux en bois et en metal, plus techniques

Les ruches “modernes” ont permis de développer une transhumance et une apiculture à grande échelle.  Comme celles du type Langstroth, elles sont  aisément transportables. Ces ruches voyagent avec l’apiculteur qui les déplace sur des terroirs différents en fonction des saisons et au gré des floraisons des essences.

Une des plus grands spécialistes du miel iranien, Monsieur Resa  Shahrouzi nous précisait récemment à ce propos que:

“- Après le dix neuvième siècle, les apiculteurs d’Azerbaïdjan ont compris tout l’intérêt de la transhumance. Ils transportaient  alors à dos d’âne ou à dos d’homme leurs ruches traditionnelles dans la montagne afin d’y récolter le miel de la flore d’altitude. Chaque âne pouvait transporter trois ruches de quarante kilos… Plus tard, les ruches furent transportées en charettes à deux roues tirées par des ânes, mais aussi des chevaux.”

L’Iran comporte en effet plusieurs régions mellifères. Les régions montagneuses, riches en essences multiples donnent du miel “toutes fleurs”.  Au Nord, du côté de la mer Caspienne, mentionnons l’Azerbaïdjan, le Kurdistan, Ardabil, dans le Sud et l’Est, Guilan, Ispahan, Khazan, Fars, Kohkiluyeh, Chahar Mahal Bakhtiari, Téhéran, Zanjan et Qazvin.L’Iran comporte plusieurs régions mellifères, l’Azerbaïdjan, ville d’Ardabil en Iran

Certains miels notamment en Azerbaïdjan, sont si recherchés et si goûteux que leur prix dépasse les 30 euros le kilo.

En plaine, on va trouver près des champs cultivés, du miel “ de Tournesol”, de “Colza” ou de “Luzerne” dont la couleur jaune pâle est caractéristique.

Dans les régions riches en plantations d’agrumes, orangers et citronniers, on produit d’autres types de miel, également très parfumés.

Si la floraison s’étend sur près de six mois sur l’ensemble du pays, c’est naturellement la côte du Golfe Persique avec les provinces du Hormozgan et Kouzistan qui demeure la plus mellifère, notamment en hiver.

C’est qu’en effet, en fonction des régions et de l’altitude, l’Iran comporte non seulement des terroirs mais des climats très variés. Si la flore y est diversifiée, elle est aussi abondante car sa floraison s’étale d’Est en Ouest sur toute la largeur du pays:

“- Le butinage printanier commence fin janvier et se poursuit jusqu’à la fin mai. Les agrumes sont en fleurs six mois durant en allant de l’Est au Nord Ouest de l’Iran.”

C’est d’ailleurs pour tirer parti de cette situation climatique exceptionnelle que dès le début de l’apiculture, les apiculteurs se mirent à faire transhumer leurs ruches.

Mais la modernité est également passée par l’évolution de ce mode de déplacement des ruches: depuis trente ans, le réseau routier ayant été amélioré, celui-ci s’effectue désormais de manière bisannuelle et en camion, de préférence la nuit. Au printemps, vers la côte Nord de la Caspienne pour la récolte du miel d’agrumes, et pendant l’automne et l’hiver, vers la Côte du Golfe Persique.

ici Monsieur Resa Shahrouzi avec ses ruches à Qazvin en Iran

Avant les années 2000, l’Iran comptait 2 750 000 ruches. 2 400 000 étaient de type Langstroth. Si, en Azerbaïdjan, on trouvait alors également des ruches de type Dadant, on en comptait seulement 350 000 de type traditionnel.

Jusque dans les années 2010 ce chiffre est resté stable mais grâce à une professionnalisation accrue du secteur et l’intervention d’experts formés à l’étranger et ayant approfondi et amélioré les spécificités de l’apiculture iranienne, ce nombre a depuis fortement augmenté.Monsieur Ezzat Sekhavati, l’apiculture iranienne

Il y aurait désormais 5 000 000 de ruches modernes à cadres mobiles, pour seulement désormais 200 000 ruchers traditionnels. Il faut toutefois noter que dans le Kurdistan et en Azerbaïdjan où se rencontrent le plus d’apiculteurs traditionnels, ce miel de montagne de belle couleur brun sombre et au goût un peu piquant très caractéristique reste à la fois beaucoup plus naturel mais se vend lui aussi trois fois plus cher. Jusqu’à trois cents euros le kilo!

 

Un patrimoine naturel menacé

Les rigueurs du climat, les aléas de la floraison et les conséquences de la modification due à l’industrialisation de l’agriculture obligent les apiculteurs d’aujourd’hui à “soigner “ différemment leurs abeilles.

Ruches, Miel et Abeilles, l’apiculture

Lorsque le nectar vient à manquer, afin qu’’elles continuent à se nourrir et à faire vivre leur colonies, l’apiculteur ménage une petite encoche sur le haut de la ruche qui permet de compléter leur alimentation en apports sucrés extérieurs. Il utilise alors du sucre de betterave ou plus parcimonieusement du sucre de canne dont il fait une bouillie nourrissante. Dans tous les cas, comme ce miel cristallise très vite, il lui adjoint également un peu d’acide citrique pour le liquéfier afin de mieux le transporter. Pour ce faire, il le chauffe très légèrement, afin de ne pas en tuer les propriétés.

Apiculteur à Kermanshah en Iran portrait de Monsieur Ezzat Sekhavati

Ezzat Sekhavati, habite près de Khersan dans la Province du Kermanshah à l’Ouest de l’Iran. Apiculteur depuis plus de 35 ans, il a développé ses activités en modernisant son installation. Il possède plus de 2 000 ruches et vend ses quarante tonnes de miel annuel à travers tout le pays.  Il a en outre pu engager plus d’une centaine de personnes qui conjuguent avec lui méthodes traditionnelles et acquis scientifiques. Or, au début des années 1980, ce n’est pas un goût inné ni pour la science ni pour le profit qui l’a conduit à modifier ses méthodes de travail, mais l’arrivée d’un terrible ennemi: un parasite hors du commun, le varroa qui du jour au lendemain s’est attaqué à ses colonies d’abeilles pour y causer de terribles ravages.

Or, c’est également à peu près  à cette époque qu’à Gazvin, un de ses concitoyens, Monsieur Resa Shahrouzi, dont les parents étaient eux-mêmes apiculteurs décida pour cette même raison de prendre leur suite et plutôt que d’intégrer l’université, de devenir apiculteur à son tour.

Une bourse lui permit alors de partir étudier en France et notamment en Alsace où le varroa venait également d’arriver. Premier étranger à travailler sur l’éradication de ce parasite, Monsieur Shahrouzi passa de l’Alsace au Var, puis toujours au sein de l’INRA (Institut National de la recherche agronomique) à Nice et à Saint Tropez: il devint vite un expert international que tous les pays d’Europe et du Moyen-Orient s’arrachèrent bientôt car de l’Afghanistan au Canada, le fléau s’était mis à décimer toutes les populations d’abeilles.

Se tournant toutefois un temps vers la génétique des vaches et des poulets, il revint toutefois vers le miel dans les années 2005, conseillant désormais les choix des instances ministérielles et organisant  sur le terrain les formations de jeunes apiculteurs désireux de s’installer. Et cela tant en Iran qu’en Afghanistan.

Aujourd’hui, à côté de ses activités d’ingénieur agronome et de généticien, il conserve une trentaine de ruches dans cette région de Qavzin qu’il affectionne tant. Il continue tant à y étudier les nouveaux parasites s’attaquant aux abeilles iraniennes, qu’à mettre tout en oeuvre pour accroître en qualité et en quantité la production d’un miel de qualité. Cet investissement passe naturellement par une rationalisation de la production, mais également par une relative industrialisation du processus.

Et du coup, désormais, la chaîne originelle du vivant s’en trouve-t-elle d’ailleurs altérée; ce ne sont par exemple plus les bourdons qui enclenchent la descendance des reines mais des inséminateurs humains qui, munis de leurs seringues, font avec les insectes ce que naguères les vétérinaires faisaient avec les vaches ou les juments. Telle est la voie du progrès mais aussi celle d’un certain type de production. L’Iran ne souhaite-t-il en effet pas retrouver la troisième place qu’il occupait encore il y a peu sur la carte de la production mondiale?

 

Produire, transmettre et préserver

Mais désormais, cette production est-elle plus risquée qu’elle ne l’était naguère. De par la transhumance, mais pas que. En effet transporter les abeilles dans des sites où elles peuvent butiner pour récolter le pollen des fleurs mais où les agriculteurs recourent massivement aux pesticides pour accroître leur rendement expose les insectes à une fragilisation certaine.

Plus sensibles, elles deviennent la proie de maladies endémiques qui les condamnent à court terme. Jusqu’à présent en effet les abeilles iraniennes croissaient de manière relativement préservée. Or, le besoin de rentabilité qui touche les agriculteurs en plaine les accule à devoir affronter les fléaux contre lesquels ils doivent se battre chimiquement. Non préparées à cette lute, les abeilles ne résistent pas et comme en Occident meurent par dizaines de milliers,.

D’où la nécessité d’informer en amont abondamment les apiculteurs iraniens afin qu’ils réalisent les dangers auxquels sont aujourd’hui confrontées leur pollinisatrices.

Ecoutons par exemple à nouveau Reza Shahrouzi évoquer les maladies du couvain, celles de l’abeille adulte et les virus qui affectent cette dernière:

“L‘irruption de l’acarien ectoparasite Varroa destructor dans les années 80 sur le territoire iranien ainsi que la résistance de ce varroa aux pyréthrinoïdes dans les années 2007 à 2006 ont probablement facilité la dispersion des virus de l’abeille dans et entre les colonies”

Comment lutter désormais contre?

« Depuis l’apparition de la varroatose, la recherche a beaucoup évolué dans les moyens de lutte mis en oeuvre.Chercheuses en apiculture du laboratoire de Qazvin en Iran

« Cela a permis notamment la mise au point de plusieurs produits de traitement ayant reçu une homologation. Le récent problème de la résistance du parasite au fluvalinate, qui s’est manifesté aussi bien en Iran qu’à l’étranger et qui a conduit à d’importantes mortalités de colonies dans le monde, a également conduit à faire une recherche sur les nouveaux produits proposés sur le marché.  Le Ministère de l’Agriculture Iranien a du coup engagé des dépenses importantes pour lutter contre ce parasite. Il a notamment acheté de nombreux produits anti-varroa à différentes Firmes (Ciba- Geigy, Bayer, Sandoz, Farma-Kachim, Alvetra, Vita Europe, Elanco). Ce qui a permis de tester l’efficacité des différents types de traitements et leur mode d’action sur d’autres parasites : par inhalation en recourant à la fumigation, par absorption ,  ou par contact. »

En fait, il n’y a pas de solution miracle face à ce parasite. Il faut apprendre  a vivre avec lui. Comme le préconise Monsieur Shahrouzi, il ne faut conserver dans le rucher que les colonies fortes, en changeant systématiquement de reine tous les deux ans, et en ne sélectionnant que celles qui sont  résistantes à la maladie. En effet lorsque les ruches sont fortes, le varroa ne les fait pas périr. Depuis 1996, l’Iran a développé un nouveau moyen de lutter cotre ce parasite, l’apistan, mais entre les années 2000 et 2004, Monsieur Reza Shahrouzi a également déjà testé l’Apiguard dont un des avantages, c’est d’être un produit naturel issu du thym, peu toxique pour l’homme.

-« Aucune résistance du parasite vis-à-vis du thymol n’a encore été rapportée. Mais la forte odeur qui se dégage dans les trois jours suivant le traitement perturbe par contre la colonie. Elle incite les abeilles à un grand nettoyage

Bien que nous ayons abordé depuis plus de 20 ans le 21éme siécle, Varroa destructor reste donc sans doute pour plusieurs années encore l’un des principaux agents d’affaiblissement du cheptel apicole et pour conclure, repétons donc que si l’Iran reste de ce fait encore le quatrième producteur mondial de miel, il a encore nombre de progrès à réaliser pour le produire sans inquiétude.Ruchers Modernes en Iran région de Qazvin

Quoique dites modernes, les ruches à cadres sont en outre souvent mal construites: le trou aménagé pour le vol y reste trop petit et en résulte une aération assez mauvaise. Si ce miel est d’excellente qualité, la présentation, elle, ne l’est pas : conséquence du blocus économique qui entrave le pays depuis des années , dans leurs mielleries, les apiculteurs manquent d’appareils modernes et de conditionnement. Enfin, on n’y sélectionne pas assez les reines. Si les colonies essaiment beaucoup, elles fabriquent de la mauvaise cire, hivernent mal, se montrent agressives, sont très sensibles aux maladies et surtout sont de plus en plus petites.

C’est en ce sens et pour vulgariser des campagnes massives de sensibilisation des populations rurales que Reza Shahrouzi et ses collègues continuent à animer stages de formation et conférences de terrain aux quatre coins de l’Iran.

Chercheuses en apiculture du laboratoire de Qazvin en Iran

Même si les intentions officielles visent à ce que le pays regagne la troisième place mondiale, espérons que cette prise de conscience de terrain collective aide les apiculteurs de demain à préserver aussi davantage leur environnement. Et cela, afin de permettre à leurs abeilles non seulement de produire davantage mais de continuer à le faire en se battant avec efficacité contre leurs multiples ennemis, y compris celui d’un productivisme effréné dont les conséquences risquent de mettre à moyen terme définitivement en péril des écosystèmes déjà fortement mis à mal par l’irresponsabilité humaine vis à vis de la nature.

 

Germaine Le Haut Pas

18 Mai 2022

 

Bibliographie :

Shahrouzi Reza – « L’apiculture en Iran », Bul. Tech. Apicole, Nº 83 Vol. 20 (3) 1993.

  • R,– « Two decades of living with varroa in Iran », Apimondia, Durban – South- Africa, 28 Oct to 1 Nov. 2001.
  • Reza.,1991, « Les maladies et parasites des abeilles en Iran », Congrès vétérinaire à Téhéran.
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Marjan Saboori

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